Au fur et à mesure que le port prend
de l’expansion au 19e siècle, la chapelle devient un lieu de prière prisé par
les marins. Les navires miniatures suspendus à la voûte de la chapelle
rappellent leur foi envers Notre-Dame-de-Bon-Secours.
Voici l'histoire du premier navire miniature offert à Notre-Dame-de-Bon-Secours
À Liverpool, en 1870, les zouaves canadiens
embarquent sur un petit voilier américain, l’Idaho. C’est à bord de ce
navire que les soldats du pape sont forcés d’affronter trois jours de fortes
tempêtes. Le naufrage est imminent
lorsqu’un zouave du nom de Gédéon Désilets suggère d’invoquer la Sainte
Vierge. S’ils évitent le désastre, lui
et ses compagnons s’engagent à effectuer un pèlerinage au sanctuaire de
Notre-Dame-de-Bon-Secours afin d’y offrir un ex-voto. Leur vœu est exaucé, les flots se calment et
l’Idaho peut finalement atteindre le
continent américain. Enfin arrivés à
Montréal, les zouaves sont invités à l’église Notre-Dame où près de cinquante
mille personnes les accueillent en véritables héros. Aussitôt la cérémonie terminée, ils
s’acquittent de leur premier engagement en effectuant un pèlerinage vers la
chapelle de Bon-Secours. Quelques mois
plus tard, ils présentent à la chapelle un bateau miniature en argent représentant
le fameux Idaho. Celui-ci est toujours suspendu à la voûte et
entretient toujours une lampe votive en signe de gratitude éternelle envers Maris Stella. Encore aujourd’hui, à
chaque début d’automne, la dernière compagnie de zouaves existante vient
raviver le lien étroit qui les unit avec la chapelle. Par leur don, les zouaves
ont inauguré une belle tradition à la Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours, celle
des ex-voto en forme de bateau.
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