mercredi 11 janvier 2017

La chapelle des marins et ses ex-voto



Au fur et à mesure que le port prend de l’expansion au 19e siècle, la chapelle devient un lieu de prière prisé par les marins. Les navires miniatures suspendus à la voûte de la chapelle rappellent leur foi envers Notre-Dame-de-Bon-Secours.

Voici l'histoire du premier navire miniature offert à Notre-Dame-de-Bon-Secours



À Liverpool, en 1870, les zouaves canadiens embarquent sur un petit voilier américain, l’Idaho.  C’est à bord de ce navire que les soldats du pape sont forcés d’affronter trois jours de fortes tempêtes.  Le naufrage est imminent lorsqu’un zouave du nom de Gédéon Désilets suggère d’invoquer la Sainte Vierge.  S’ils évitent le désastre, lui et ses compagnons s’engagent à effectuer un pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame-de-Bon-Secours afin d’y offrir un ex-voto.  Leur vœu est exaucé, les flots se calment et l’Idaho peut finalement atteindre le continent américain.  Enfin arrivés à Montréal, les zouaves sont invités à l’église Notre-Dame où près de cinquante mille personnes les accueillent en véritables héros.  Aussitôt la cérémonie terminée, ils s’acquittent de leur premier engagement en effectuant un pèlerinage vers la chapelle de Bon-Secours.  Quelques mois plus tard, ils présentent à la chapelle un bateau miniature en argent représentant le fameux Idaho.  Celui-ci est toujours suspendu à la voûte et entretient toujours une lampe votive en signe de gratitude éternelle envers Maris Stella. Encore aujourd’hui, à chaque début d’automne, la dernière compagnie de zouaves existante vient raviver le lien étroit qui les unit avec la chapelle. Par leur don, les zouaves ont inauguré une belle tradition à la Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours, celle des ex-voto en forme de bateau.